samedi 10 juillet 2010

So long !

Petit chien, grande fortune
Le chihuahua en question s'appelle Conchita. Personnel-lement, je l'aurais plutôt appelé Raoul ; vu la fortune du clebs, Raoul ça fait plus sérieux.
Ça se passe aux États-Unis et c'est le Wall Street Journal du 18 juin dernier qui s'en fait l'écho. Ce mois de mars, miss Gail Posner, 67 ans, décède... faisant de Conchita et de deux autres chiens ses héritiers : usufruit de sa villa de Miami Beach et provision de 3 millions de dollars de manière à subvenir à leurs besoins. Sept garde-du-corps et femmes de ménages reçoivent quant à eux 26 millions de dollars pour s'occuper de la baraque et des trois cabots.

© Wall Street Journal
Disons-le tout de suite, madame Posner a un fils, Bret Carr, qu'elle a déshérité au profit de ses tendres chouchous. Et le gars – mettons-nous à sa place – ne l'entend pas de cet oreille. Scénariste et metteur en scène à Hollywood pourtant habitué aux scenarii les plus tordus, il se fait assister de son avocat, maître Ray Madoff (ça ne s'invente pas), et part en guerre contre les clébards. Arguant que sa mère, sous l'emprise de médicaments et d'alcool, a perdu le sens des réalités, il en veut pour preuve la jurisprudence d'une précédente affaire où une autre miss, Leona Helmsley, avait fait en 2007 de son bichon maltais l'héritier d'une fortune estimée à 12 millions de dollars.
Mais c'est pas gagné ! Miss Posner a tout prévu, y compris le don de son Range Rover et de sa Cadillac Escalade : normal, Conchita s'y sentant comme à la maison. Le tout signé en bonne et due forme chez maître Sanford Schlesinger, avocat new-yorkais. Les sept gugus attitrés de la laisse Cartier à 15,000 $, quant à eux, assurés de vivre au moins aussi longtemps que le clebs le voudra bien (Pas dit qu'ils ne remplacent pas le chihuahua par une nouvelle Conchita, et ce, jusqu'à plus soif).

Une veste qui a du chien

© suit The Sun
Cette horreur digne d'un Tati aux heures de pointe : un million de dollars, £599,000 exactement. Ce qui en fait la veste la plus chère du monde.
The Sun du 1er juillet qui rapporte ces faits, prétend pourtant qu'un acquéreur s'est déjà manifesté. Il habite... en France, adore le cachemire, la laine, la soie, en tout cas la haute couture anglaise. On apprend également que la répartition des 480 diamants – fierté du joaillier Richard Jewels (ça ne s'invente pas non plus) de Manchester – imaginée par le tailleur Stuart Hughes de Liverpool a nécessité 600 heures de travail. On n'ose imaginer un travail de braguette en mêmes diamants ; pratique pour pisser, et en plus ça rendrait plein d'éclat l'élégante.
Le Français donc, friqué comme il se doit et pour se donner bonne conscience, a offert 10% de la somme à une association caritative en Haïti. N'empêche, force est de concevoir qu'une telle veste ne se retourne pas aussi facilement que n'importe quelle autre (C'est sans doute ce qui justifie le port obligatoire de l'étiquette, des fois qu'un hôte viendrait à confondre diamant et verroterie).

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